FA34 – Art et design : une histoire d’humour

Couverture du numéro 34 de Figures de l'art

2017, sous la direction de Bernard Lafargue et Jérôme Carrié

À Staline qui, tout en imposant à l’Union soviétique « le design total » du réalisme socialiste, proclamait : « Un peuple heureux n’a pas besoin d’humour » semblent faire écho, un siècle plus tard, les propos de Starck, un artiste-designer qui a toujours revendiqué son obédience communiste : «  Un design sans humour n’est pas humain… Le manque d’humour est la définition de la vulgarité…Le populaire est élégant, le rare vulgaire. »

En trente et quelques « glorieuses », ce sont les mille et un « objeux factitifs » élégants de ce design pop d’humour qui ont changé la face du monde grandiloquent et guerrier des « Grands Récits », le rendant plus « cool » et autrement « kitsch ». De « La Mamma » de Pesce (1968) qui déploie ses rondeurs de Vénus stéatopyge de mousse polyuréthane attachée à son « boulet-repose-pieds », dès que son acheteur ouvre l’emballage sous vide à « La Marie », une chaise en polycarbonate transparent dans laquelle Starck ressuscite en 1998 La Mère immaculée de l’Occident chrétien sous la forme d’une « mère porteuse » de projets de vie plus doux et seyants, en passant même par la «  Heart Cone Chair », que Verner Panton réalise en 1959 en faisant un clin d’œil tant aux oreilles des Bergères galbées en confessionnal-boudoir du XVIIIe qu’à celles du « Mickey Mouse » blagueur de Disney (1929), tout en « parodiant » le formalisme « de Stijl » de la chaise Zig Zag (1932-34) de Gerrit Rietveld pour donner à son utilisateur le cœur d’une « femme-bergère-souris » virevoltant sur son piétement cruciforme, le monde a pris conscience qu’il est un cosmos cosmétique ; un loft dans lequel tout un chacun est invité à designer, pour le meilleur comme pour le pire, sa love story.

Et, c’est à travers le prisme de ce design pop d’humour que renaissent à nouveau aujourd’hui les mille et une histoires d’amour et d’humour de ces « œuvres d’art » que deux siècles de bourgeoisie révolutionnaire et puritaine avaient enfermées, sacralisées et fétichisées, dans la prison dorée de musées en forme de morgues, et que la « moraline » d’une puissante tradition d’historiens de l’art agélastes avaient amputées de leur polysémie facétieuse.

Ce sont les principales figures de ces esperluettes d’amours à l’humour jubilatoire, que mettent en évidence les articles d’Alexandra Ain, Isabelle Alzieu, Dina Besson, Nicolas Boutan, Benedetto Bufalino, Christophe Bardin, Jérôme Carrié, Dominique Corbal, Cecile Croce, Eric Dicharry, Erica Francese, Annie et Jean Galvani, Norbert Hillaire, Joël Hubaut, Anne Cécile Lenöel, Jérôme Moreno, Nicolas Nouhaud, Bertrand Rougé, Ronald Shusterman, Antonella Tufano, réunis par Bernard Lafargue et Jérôme Carrié dans ce numéro 34 de Figures de l’art.

  • ISBN 2-35311-088-6 / ISSN 1265-0692
    • Éditeur : PUPPA, Pau
      • Prix : 27 €
        • 350 pages

Télécharger le sommaire

FA33 – L’image et son dehors

Couverture du numéro 33 de Figures de l'art

contours, transitions, transformations

2017, sous la direction de Markus Arnold et Mounir Allaoui

Le cadre délimite une représentation. Il n’est pourtant pas un élément nécessaire à toute image, et la forme visible en son sein ne contient pas l’essentiel de ce qui se dit par l’image. Ainsi, l’histoire du cadre comme support de l’image n’est pas liée à toute culture visuelle, et au-delà de cette évidence, l’image – même lorsqu’elle est cadrée – joue d’abord avec son dehors. Car c’est aussi depuis le hors-champ ou la coupure qui sépare deux images au montage d’un film par exemple, ou l’espace intericonique de la bande dessinée que se nourrissent le sens et l’esthétique. Il s’agit donc d’un champ qui s’étend hors de l’immédiateté de l’expérience visuelle située par le cadre. Cette création du sens et d’esthétique est aussi le fruit de la tension entre ce qui se donne à voir et cet ailleurs imaginaire qui se devine… le contexte et l’histoire de ce(lui) qui regarde et de ce qui est regardé : le dehors de l’image.

Cet ouvrage fait suite au colloque international « L’image et son dehors : contours, transitions, transformations » qui s’est déroulé à l’École Supérieure d’Art de la Réunion les 6 et 7 mai 2015. Il réunit plusieurs textes qui, malgré la diversité de leurs sujets et des médiums abordés, sont portés par cette question fondamentale de l’image et de son dehors.

Textes de Allaoui Mounir, Arnold Markus, Deremetz Johannes, Domenach Élise, Gigan Angélique, Gyatso Natalie, Hadouchi Olivier, Hoareau Aude-Emmanuelle, Hock Katja, Issur Kumari, Iyengar B. S. Rohini, Jaudon Raphaël, Khoyratty Farhad, Kugel Karl, Molinet Emmanuel, Sasha Nine, Omar Awadi Myriam, Palermo Chiara, Piemme Alice, Prunet Camille, Quëland de Saint-Pern Yohann, Ramharai Vicram, Shusterman Ronald, Yahi Natacha.

  • ISBN : 2-35311-086-X / ISSN : 1265-0692
    • Éditeur : PUPPA, Pau
      • Prix : 24 €
        • 315 pages

Télécharger le sommaire

FA32 – L’art & la machine

Couverture du numéro 32 de Figures de l'art

2016, sous la direction de Danièle Méaux

De la première industrialisation au développement actuel des nouvelles technologies, les inventions techniques ont conditionné les modes d’organisation socio-économique, comme elles ont sollicité l’imaginaire collectif. C’est ainsi que la machine a constitué un motif privilégié dans le champ artistique. Emblème de progrès souvent magnifié, elle a également été mise en cause comme facteur d’asservissement, confrontant l’être à un simulacre d’autosuffisance organique. Parallèlement à cela, l’utilisation d’appareils plus ou moins sophistiqués amène à repenser autrement l’acte de création.

Textes de Brogowski Leszek, Callens Anne-Céline, Cartier Claudine, Ciciliato Vincent, Favier Anne, Ihl Olivier, Knoery Franck, Le Pape Isabelle, Limonne Charlotte, Méaux Danièle, Mika Vincent, Mourey Jean-Pierre, Moussaoui Nedjma, Noirot Julie, Périot-Bled Gaëlle, Ramaut-Chevassus Béatrice, Rival Hélène, Romano Pace Alba, Rot Gwenaële, Sacchetto Michela, Streitberger Alexander, Thély Nicolas, Vatin François, Viart Christophe, Villard Marie-Aline.

  • ISBN : 2-35311-076-2 / ISSN : 1265-0692
    • Éditeur : PUPPA, Pau
      • Prix : 24 €
        • 326 pages

Télécharger le sommaire

FA31 – L’Art des villes

Couverture du numéro 31 de Figures de l'art

2016, sous la direction de Cécile Croce

L’expression « art des villes »  propose de considérer la ville comme un être vivant. Un être qui fait le beau pour se sentir bien dans sa peau et séduire ses visiteurs et ses habitants qui, en retour, vont le revivifier. Elle implique la prise en compte des projets, processus, gestes et pratiques économiques ou politiques qui distinguent les spécificités de sa poïétique et de son esthétique.  

Si les artistes ou designers sont de plus en plus souvent sollicités par les édiles, leurs œuvres engendrent, à l’usage, des espaces hétérotopiques qui génèrent des ambiances nouvelles. Le décor ne relève plus en effet du parergon superfétatoire de l’esthétique kantienne, mais d’un cadre de vie ou milieu (umwelt d’Uexküll), dans lesquels les habitants se plaisent, ou non, à vivre. C’est pourquoi l’embellissement plus ou moins « vintage » des « centres historiques » devient l’un des principaux enjeux de l’attractivité touristique.

Mais l’art sait aussi « griffer » la ville, bousculer les attentes, destituer les prescriptions esthétiques, s’immiscer, par quelques actions plus ou moins subversives, dans ce que composent nos pratiques urbaines. Ce sont ces pratiques plurielles, divergentes et contradictoires que L’art des villes prend en compte pour mettre en évidence ce devenir artistique et esthétique par lequel chaque ville cherche à se parer en se distinguant des autres pour attirer la manne des touristes tout en devenant ce qu’elle est.

L’art des villes condense celui d’une époque, ses goûts et sa morale. C’est toute une conception du monde, une Weltanschauung manifestement hédoniste, qui se donne à voir dans ses choix esthétiques. Qu’elles soient pensées par les politiques, travaillées par l’histoire ou rêvées par les artistes, les villes nourrissent leurs légendes pour redorer leurs blasons et diffuser des « ambiances vénisées ».

Poursuivant la réflexion engagée dans « Le syndrome de Venise : la biennalisation de l’art contemporain » (Figures de l’art 20) et « Le design dans l’art contemporain » (Figures de l’art 29), les articles de ce numéro 31 de Figures de l’art proviennent pour l’essentiel du colloque : « L’art des villes » que nous avons organisé à Cap Sciences-Bordeaux en Janvier 2015.

Articles et Actions de Samira Aït-Mehdi, Claire Azema, Sidi Omar Azeroual, Katharina Bellan, Emmanuelle Bonneau, Déborah Bowman, Pierre Cabrol, Anne-Cécile Canas-Lenoël, Emma Carpe, Aurélie Chêne, Caroline Corbal, Cécile Croce, Jérôme Dupont, Christophe Genin, Michèle Ginoulhiac Baudeigne, Luís Carlos Pimenta Gonçalves, Céline Hromadova, Bernard Lafargue, Fabio de La Rocca, Michèle Laruë-Charlus, Charlotte Lheureux, Alain Mons, Nicolas Nercam, Julien Ottavi, Thierry Paquot, Laurent Péradon, José Le Piez, Lydie Rekow-Fond, Stéphanie Sagot, Christian Ruby, Simon Stawski, Corinne de Thoury, Ramzi Turki réunis dans ce numéro 31 de Figures de l’art par Cécile Croce.

  • ISBN 2-35311-074-6 / ISSN 1265-0692
    • Éditeur : PUPPA, Pau
      • Prix : 27 €
        • 368 pages

Télécharger le sommaire

FA30 – Procédures & Contraintes

Couverture du numéro 30 de Figures de l'art

2015, sous la direction de Danièle Méaux et Béatrice Ramaut-Chevassus

Pour faire œuvre, l’artiste doit composer avec une situation ; il doit « faire avec » des conditions de mise en œuvre et de diffusion, avec les propriétés d’un médium et des règles héritées ; la création requiert donc une approche pragmatique.

C’est aussi, dans une certaine mesure, afin de reprendre la main face à ces contraintes objectives que certains artistes recourent à des protocoles ou des procédures arbitraires.

Textes de Christophe Bardin, Anne-Sylvie Barthel-Calvet, Olivier Belon, Carole Bisenius-Penin, Céline Cadaureille, Aline Caillet, Vincent-Raphaël Carinola, Pierre Albert Castanet, Marie-Laure Delaporte, Anne Favier, Martin Feuillerac, AnneliesFryberger, Anaël Lejeune, Élisabeth Magne, Danièle Méaux, Véronique Montémont, Jean-Pierre Mourey, Carole Nosella, Jean-François Puff, Béatrice Ramaut-Chevassus, Lydie Rekow-Fond, Virginie Tahar, Luis Velasco Pufleau.

  • ISBN : 2-35311-070-3 / ISSN : 1265-0692
    • Éditeur : PUPPA, Pau
      • Prix : 22 €
        • 310 pages

Télécharger le sommaire

FA29 – Le design dans l’art contemporain

Couverture du numéro 29 de Figures de l'art

2015, sous la direction de Bernard Lafargue

Le design est-il l’ultime figure de l’histoire de l’art ? D’une « ruse de l’art » qui, prenant la place de la « ruse de la raison » hégélienne, aurait sécrété un monde de « l’art à l’état gazeux », habile à dissoudre les hiérarchies High&Low en « design » ?

Le design prend son essor à la fin du XIXe siècle avec celui de la classe bourgeoise. Il est « l’expression » par excellence de cette classe que Marx désigne comme « la plus éminemment révolutionnaire de toute l’histoire de l’humanité ». C’est dans cet esprit qu’elle lance une OPA sur le plus vieux marché du monde, celui de la beauté ; au moment où celle-ci est répudiée pour « prostitution » par ceux-là mêmes qui lui ont consacré leur vie depuis toujours : les artistes.

Dans ce procès de détournement, les marchandises de l’industrie reçoivent une part de l’aura sacrée de la « beauté désintéressée » des « œuvres d’art » qui, elle-même, avait hérité d’une part de celle des « œuvres de culte », lorsque ces dernières ont été extradées dans les musées de la République, pour être offertes, ainsi « métamorphosées », à la contemplation du « peuple universel des droits de l’homme ».

« (To) Design » dit ce coup de force et de génie du « bourgeoisisme ». Ce « transfert de pouvoir » – « translatio imperii » grâce auquel la classe la plus « enfumeuse » de l’histoire de l’humanité réussit à harmoniser, avec plus ou moins d’humour, le sacré et le profane, dans l’eucharistie de marchandises joutant de luxe; quitte à inviter ses penseurs à repenser avec Nietzsche et Dewey l’expérience esthétique comme une expérience s(c)ynesthésique.

Il faudra toutefois attendre l’exposition des Brillo Boxes de Warhol à la Stable Gallery en 1964 pour que, d’une part, le design acquière une véritable plus-value d’art, et que, d’autre part, l’art se réconcilie avec la beauté. Dés lors, c’est sur le modèle de The Business Warhol Entreprises que les principaux artistes et designers de la fin du XXe siècle vont développer des clusters d’entreprises propres à faire rayonner leur « griffe » dans le monde entier en déployant des chaînes de galeries, sites web ou salles de vente eux-mêmes identifiables au premier coup d’œil au design de leur logo.

Poursuivant la réflexion engagée dans AC-DC : art contemporain, design contemporain (éd. HEAD, Genève, 2008) et Philosophie du design (Figures de l’art 25, éd. PUPPA, 2013), les articles de ce numéro 29 de Figures de l’art, qui proviennent pour l’essentiel du colloque : « Le design dans l’art contemporain » que nous avons organisé au Capc, Musée d’Aquitaine et Cap Sciences de Bordeaux en novembre 2013, analysent l’art dans le miroir du design et le design dans celui de l’art.

Articles de Manola Antonioli, Claire Azéma, Christophe Bardin, Jean-François Bassereau, Anne Beyaert-Geslin, Sandy Blin, Vincent Beaubois, Nicolas Boutan, Fabrice Bourlez, Florence Bouvry, Stéphanie Cardoso, Régine Charvet Pello, Franck Cormerais, Cécile Croce, Jérôme Dupont, Axelle Fariat, Christophe Genin, Norbert Hillaire, Bernard Lafargue, Luca Marchetti, Nathalie Pierron, Sophie Pittalis, Jeanne Quéheillard, Stéphanie Sagot, Corinne de Toury, Eric Vandecasteele, Alessandro Vicari réunis dans ce numéro 29 de Figures de l’art par Bernard Lafargue.

  • ISBN : 2-35311-067-3 / ISSN : 1265-0692
    • Éditeur : PUPPA, Pau
      • Prix : 27 €
        • 392 pages

Télécharger le sommaire

FA28 – Esthétique du don

Couverture du numéro 28 de Figures de l'art

de Marcel Mauss aux arts contemporains

2014, sous la direction de Jacinto Lageira et Agnès Lontrade
Postface d’Alain Caillé

Inspiré des recherches de Marcel Mauss exposées dans son Essai sur le don (1923-1924) et de La Revue du M.A.U.S.S. (Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales), ce recueil envisage différentes figures du don dans les domaines de l’art et de l’esthétique.

À l’encontre du consensus stipulant que toute relation humaine est nécessairement fondée dans l’utilitarisme, le M.A.U.S.S. montre l’insuffisance, voire la caducité, de cette définition univoque de la société. D’une part, l’anthropologie révèle, à l’instar des travaux de Marcel Mauss, que les sociétés archaïques sont plus enclines à créer des liens pacifiques entre personnes sur la base du don – dans la triade et libre obligation : Donner, Recevoir et Rendre –, que sur la base du troc, de la monnaie et du marché. D’autre part, il ne faut pas minorer, dans nos propres sociétés occidentales et contemporaines, la portée, tout comme le fondement social et politique, des phénomènes de générosité et de gratuité.

Il ne s’agit pas pour autant de faire preuve d’angélisme : on sait bien que des intérêts sont à l’œuvre dans le don et que gratuité, pure générosité, sont des notions peu terrestres et idéales. Les recherches du M.A.U.S.S. relèvent à juste titre une caricature à laquelle certains contempteurs du don font appel : le don n’existe pas, le monde étant soumis au calcul et à la propriété, et c’est sur cette faillite que se fondent en partie les honneurs de l’art, un des rares domaines résistant aux intérêts, à la cupidité et à l’utilitarisme. C’est ici que s’inscrit cette contribution à une recherche sur le don. À faire de l’art la contrepartie exacte du monde du travail et de l’économie, on inscrit effectivement ce dernier dans une situation autotélique illusoire, source de nombreux malentendus concernant la place de l’artiste dans la société. L’artiste n’a, en effet, jamais été plus désintéressé, par une vertu esthétique magique, que le commun des mortels.

Est-ce à dire pour autant que don, gratuité, loisir et libre jeu soient de pures chimères ?
« Sans don, il ne peut y avoir d’art », note Lewis Hyde dans The Gift: Imagination and the Erotic Life of Property. Ce qui plaide en faveur de l’œuvre d’art comme don ou de ce supplément d’âme qui distingue l’objet artistique de la marchandise, repose en réalité moins sur les notions de talent ou de don naturel que sur l’idée d’une valeur d’usage immatérielle et symbolique des œuvres d’art, qui peut ou non, s’inscrire dans le circuit normal des transactions économiques.

Outre les affinités particulières du don et de l’esthétique que ce numéro souhaite interroger, il s’agit aussi de se tourner vers les pratiques artistiques elles-mêmes, dont certaines font explicitement référence au don, tel le Bulletin d’information de l’Internationale lettriste Potlatch (1954-1957).
Si le don n’est pas en soi de l’art, comment l’évoquer dans la singularité des démarches artistiques contemporaines ?

  • ISBN : 978-2-35311-062-9 / ISSN : 1265-0692
    • Éditeur : PUPPA, Pau
      • Prix : 23 €
        • 314 pages

Télécharger le sommaire

FA27 – Animal/Humain : passages

Couverture du numéro 27 de Figures de l'art

2014, sous la direction de Daniel Méaux

Les textes réunis dans cet ouvrage examinent la tension et les échanges qui existent entre figure humaine et figure animale, dans les domaines des arts visuels, des arts vivants, de la littérature ou de la musique. Nombreux sont en effet les artistes qui, dans la période contemporaine, manifestent une tentative de décentrement, une volonté de ressourcement à la rencontre d’autres vivants – dont les hommes partagent pour partie la condition tout en s’en démarquant.

Textes de Jean Arnaud, Amélie Balazut, Ismaïl Bahri, Sandy Blin, Jhava Chikli, Fleur Courtois-Lheureux, Miguel Egaña, Valérie Gansdorff, Christine Jérusalem, Bernard Lafargue, Vincent Lecomte, Itzhak Goldberg, Gilles Mayné-Cini, Danièle Méaux, Jocelyne Michaud, Jean-Pierre Mourey, Laurent Pottier, Bertrand Prévost, Jean-François Py, Béatrice Ramaut-Chevassus, Anne Simon, Laurence Tuot, Marie-Noëlle Semet, Ronald Shusterman.

  • ISBN : 2-35311-040-1 / ISSN : 1265-0692
    • Éditeur : PUPPA, Pau
      • Prix : 28 €
        • 330 pages

Télécharger le sommaire

FA26 – Arts immersifs

Couverture du numéro 26 de Figures de l'art

dispositifs & expériences

2014, sous la direction de Bernard Andrieu

Ce numéro de Figures de l’art est le premier sur les Arts immersifs. Il montre à travers les pratiques et les recherches que l’art de s’immerger engage le corps de l’artiste et du spec-acteur dans une production commune de l’œuvre d’art. De l’effet de présence au retour haptique, les articles étudient dans le cinéma, la performance ou l’installation, les nouveaux modes d’expérience des corps.

Textes de Bernard Andrieu, Sylvain Angiboust, Florent Barrère, Richard Bégin, Anaïs Bernard, Gláucio Bezerra Brandão, Louise Boisclair, Catherine Bouko, Cynthia Bresolin, Laurie Brunot, Jérôme Carrié, Johann Chateau-Canguilhem, Marianne Cloutier, Isabelle Cossin, Cécile Croce, Marie-Laure Delaporte, Mathieu Duvignaud, Biliana Fouilhoux, Manuelle-Sarah Fournier, Julie Gothuey, Lucile Haute, Jacques Ibanez-Bueno, Samuel de Jesus, Claire Lahuerta, Xavier Lambert, Frédéric Lebas, Françoise Lejeune, Christine Leroy, Olivier Lussac, Aurélie Michel, Alain Mons, Zaven Paré, François Potdevin, Isabelle Rieusset-Lemarié, Petrucia Terezinha Da Nobrega, Franco Toriani, Manuela Torres García, Bruno Trentini, Pascale Weber.

  • ISBN :2-35311-054-1 / ISSN : 1265-0692
    • Éditeur : PUPPA, Pau
      • Prix : 35 €
        • 492 pages

Télécharger le sommaire

Disponible en ligne sur Persée

FA25 – Philosophie du design

Couverture du numéro 25 de Figures de l'art

2013, sous la direction de Bernard Lafargue et Stéphanie Cardoso

Des bébés projetés sur catalogue et customisés en laboratoire aux défunts que l’on thanatopraxie avant de les incinérer en passant par le relooking de l’espace privé et public, tout est désormais affaire de design. La consonance anglaise de ce mot, qui s’est imposé sur toute la planète dans la seconde moitié du XXe siècle, témoigne d’un changement de vision du monde beaucoup plus profond qu’il n’y paraît.

Si la plupart des historiens font naître le design au début du 20e siècle d’une synthèse entre la tradition socialiste utopiste de William Morris qui veut guérir l’Angleterre déshumanisée par une industrialisation à tout-va grâce à la beauté des arts décoratifs, celle du Werkbund de Muthesius qui donne à la production industrielle un souci de beauté ergonomique et celle du Bauhaus de Walter Gropius qui favorise la formation d’artistes-artisans-ingénieurs-esthéticiens, ils oublient presque toujours le « back again » de Warhol, designer puis artiste, célébrant la beauté des Boîtes Brillo d’Harvey, artiste puis designer.

En prenant la place de « l’artiste-phare-messie » des avant-gardes modernistes dans les années soixante, l’artiste designer s’est retrouvé le seul à même de répondre à l’irrépressible désir de beauté de l’être humain. Il est ainsi devenu une « popstar » qui « change le monde », quitte à le faire tourner en boucle, de révolution esthétique en révolution esthétique, en mettant en œuvre, entre cynisme et humour, « un design pour la vie ».

À bien des égards, ce design pour une vie meilleure relève du pharmakon du Phèdre tout à la fois poison et remède, bouc émissaire et guérisseur, comme le nous le donnent à comprendre, à rebours, les critiques de Papanek, Flusser ou Foster qui, à l’instar de celles de Platon contre les pasophoi, visent à faire des designers des sophistes apprentis sorciers, rusés, sournois et cupides. Il s’agit donc de distinguer le « bon design », qui maïeutise l’esprit écosophe de ses amateurs du « mauvais design », qui énerve sans fin les désirs pléonastiques de « l’homme pluvier » du Philèbe.

Quels critères, poïétiques et esthétiques, utiliser pour distinguer ces gestes de design ? Comment inviter leurs destinataires à faire des expériences somæsthétiques qui leur donnent envie de devenir les acteurs du beau monde pour tous et par tous rêvé par Morris ? Comment différencier le souci esthétique de soi, pluriel et jubilatoire, du surhomme artiste de Nietzsche de celui, pluriel et mortifère, du Clay psychotique de Bret Easton Ellis ? Comment distinguer la philosophie d’un design global pour la vie de sa tentation idéologique d’un design total ?

C’est à ces question que s’efforcent de répondre les articles de Bernard Andrieu, Claire Azéma, Christophe Bardin, Anne Beyaert-Geslin, Emilie Bonnard, Thorsten Botz-Bornstein, Nicolas Boutan, Fabrice Bourlez, Stéphanie Cardoso, Tony Côme, Franck Cormerais, Cécile Croce, Julie Gil, Dominique Gillet, Michel-Guy Gouverneur, Norbert Hillaire, Pierre-Damien Huyghe, Alain Jeannel, Bernard Lafargue, Yves Michaud, Carola Moujan, Vivien Philizot, Barbara Polla, Gilles Rouffineau, Eric Vandecasteele, Marc Veyrat et Stéphane Vial réunis dans ce numéro XXV de Figures de l’art par Bernard Lafargue et Stéphanie Cardoso.

  • ISBN 2-35311-051-7 / ISSN 1255-0692
    • Éditeur : PUPPA, Pau
      • Prix : 26 €
        • 410 pages

Télécharger le sommaire

Disponible en ligne sur Persée